La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt

La liste de mes envies, de Grégoire Delacourt

Quatrième de couverture :

Les femmes pressentent toujours ces choses-là.

Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir tout ce qu'elle veut, elle se pose la question : n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre?

Grégoire Delacourt déroule ici une histoire forte d'amour et de hasard. Une histoire lumineuse aussi, qui nous invite à revisiter la liste de nos envies.

Bientôt au cinéma, La liste de mes envies a connu un succès international.

Au jeu des sept familles d'écrivains, Grégoire Delacourt appartiendrait à la tribu de David Foenkinos et d'Annna Gavalda, ces plumes gracieuses qui savent donner des ailes à des âmes en peine et conter des destins cabossés avec tendresse et bienveillance.

Olivia de Lamberterie, Elle.

L'écriture de Grégoire Delacourt nous accompagne très vite, nous envahit comme la conversation passionnée d'un ami qu'on redécouvre après des années.

La voix du Nord.

Mon avis :

 La liste de mes envies ou une fabuleuse invitation à l'introspection... 

 Une vie banale, des histoires de familles, des rancunes, des espoirs, des désillusions d'une femme à l'âge des bilans. Une histoire qui m'a profondément touchée, tant l'auteur a su s'immiscer dans les pensées profondes de beaucoup de femmes rêveuses... au bout du chemin toujours ce questionnement sur ce qu'on croit être le bonheur.

L'argent ne fait pas le bonheur, cette expression revêt tout son sens quand on le côtoie et pourtant la majorité de l'humanité le voit comme le salut, comme une quête pour gommer une existence imparfaite. 

Jocelyne avait une vie simple, quelques projets qui donnaient un sens à sa vie. L'argent s'est introduit accidentellement dans son foyer, mais saurait-elle renoncer à ce qui la rendait aveuglément heureuse? Etait-elle réellement heureuse d'ailleurs? 

"Etre riche, c'est voir tout ce qui est laid puisqu'on a l'arrogance de penser qu'on peut changer les choses. Qu'il suffit de payer pour ça."

Elle y perdra ses repères, sa naïveté, ses espoirs d'amour simple et infini; elle se brisera tel un château de cartes.  Les cendres de l'amertume, encore fumantes se disperseront au gré du vent... pour enfin de compte laisser place à un être nouveau vide de sentiments, d'attentes, comblé par l'instant présent.

Si attachante cette Jocelyne, quelle grandeur d'âme, mes respects madame. Si tout le monde était comme vous, le monde se porterait mieux, mais il ne laisse que très peu de place pour les gens sincères et honnêtes... Etre peu ambitieux c'est donner l'image de sa médiocrité paraît-il...

"...Je m'étais laissée mourir pour accoucher d'une autre. Plus froide, plus anguleuse. La douleur vous refaçonne toujours d'une curieuse manière."

Une plume que j'ai lu avec grand intérêt. Dans la liste de mes envies prochaines : celle de poursuivre la découverte de l'auteur.