Mille soleils splendides, de Khaled Hosseini

Mille soleils splendides, de Khaled Hosseini

Quatrième de couverture :

Après l'immense succès des Cerfs-volants de Kaboul : le nouveau roman de Khaled Hosseini. Sur fond de chaos et de violence dans un Afghanistan déchiré par cinquante ans de conflits, l'histoire bouleversante de deux femmes dont les detins s'entremêlent, un chant d'amour poignant à une terre sacrifiée et à une ville : Kaboul.

Forcée d'épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistan.

Mais parviendront-elles jamais à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs "mille soleils splendides"?

Mon avis :

J'avais adoré les Cerfs-volants de Kaboul; j'ai dévoré Mille soleils splendides tant je me suis attachée à Mariam et Laila, à leurs souffrances, leurs espoirs. C'est un roman poignant, percutant et attendrissant qui restera longtemps dans mon souvenir.

Khaled Hosseini a ce don particulier de manier la plume avec une infinie délicatesse pour nous parler d'épisodes déchirants qui ont émaillé l'histoire de son pays : la période communiste, les guerres claniques orchestrées par les chefs des différentes communautés qui composent le pays dans leur lutte pour le pouvoir, leurs luttes et leurs alliances fragiles, l'arrivée des talibans, l'intervention des Etats-Unis après 2001...  Au milieu de ces aléas de l'Histoire, des morts, des victimes, des histoires d'amour, de haine, de rancoeurs, de pardons et de rédemption.

Un livre particulièrement axé sur la condition des femmes, la vision sociale qu'on leur impose quant à leur place au sein d'un foyer, derrière leurs maris et non à leurs côtés...  et c'est peut-être en celà que je le préfère aux Cerfs-volants de Kaboul.

Un troisième livre sur ce thème me paraîtrait répétitif, mais l'histoire est tellement belle, profonde, tellement émouvante et bien agencée que j'ai une fois de plus adoré. Je ne peux qu'en conseiller la lecture.